Tristen Erik White De nationalité russe
Messages : 23 Date d'inscription : 17/06/2008
Feuille de personnage Âge: 18 ans Adresse : Boulevard Las Ramblas : Edificio Elviro, N4. Relations:
| Sujet: The world was a mess but his hair was perfect (PV) Jeu 19 Juin - 15:23 | |
| « Non. » Déclara d’une voix clair Tristen, avachis sur une chaise de café. La jeune serveuse le regardait avec étonnement, il lui semblait pourtant ne pas avoir posé de question, ni rien qui aurait pu froisser ce client au pull en V gris, malgré la chaleur. Sachez, chers amis, que Tristen refuse catégoriquement de se plier au lois du temps, de la température, et a décidé de faire sa crise de rébellion, plus communément appelée crise d’adolescente contre le temps. De ce fait, il ne porte jamais de petit marcel lorsqu’il fait chaud, ni de gigantesque écharpe cachant la moitié de son visage lorsqu’il fait froid. Dernier problème cependant qui ne se pose que peu ici, et le jeune homme ayant toujours été de nature plutôt douillette se plait encore plus à porter un pull en V, un cardigan ou autre qu’un petit débardeur. La jeune serveuse levait un sourcil vers le haut, puis s’approcha de lui, se préparant à lui décocher une réplique sanglante, certainement. Mais le client est roi, elle se rétracta quand elle aperçu les lèvres du jeune homme s’entrouvrir, certainement pour lui expliquer ce « non », mais il hésita, les referma, puis les rouvrit se décidant enfin devant cet air plus que méprisant que lui affichait la serveuse.
« J’ai dis non. »
Soupçonniez vous une énième crise de rébellion censée remplacer celles qu’il n’avait pu assouvir ? Bravo. Excepté que toutes ses crises n’avaient ni queue ni tête, ni origine ni fin, elle débutait quand il pensait à une carotte et cessait quand il était lassé et qu’il pensait avoir assez expérimenté ce qu’il devait pendant cette « crise qui n’était pour lui qu’une expérience. La chose la plus pratique dans ce genre de petite crise de rébellion était sans aucun doute la disparition presque complète de sa timidité, pendant un court laps de temps, certes. Tristen se redressa sur la chaise, posant ses deux coudes sur la petite table en métal pour ensuite rassembler ses deux mains et laisser reposer son menton dessus.
« Que ne comprenez vous pas dans le mot « non » ? - Monsieur, je ne vous aie pas posé de question. - Erreur. Vous m’avez dit « bonjour monsieur. » or je ne suis pas un monsieur. Je suis Dieu, et Dieu souhaiterait que vous lui apporteriez un verre d’eau… Saviez vous que votre corps en était composé à environ 70 % ? Les gens qui disent qu’ils sont remplis de vodka sont des menteurs. »
La jeune femme le toisa, puis s’en alla, s’il pensait être drôle, il se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’au nerf optique. Dès qu’elle partie, Tristen se renfonça dans le fond de sa chaise, l’excitation du moment passé, il avait affreusement honte de s’être qualifié de Dieu. Quelques minutes passèrent, et la jeune serveuse revint à contre cœur, posant cependant délicatement le verre d’eau sur la table et l’addition. Il s’apprêtait à s’excuser tout en bégayant, mais elle le devança, ne prêtant déjà presque plus attention à lui ; Dieu est servi. C’était bête, mais il avait affreusement honte, il se tripota les cheveux en passant une main maladroite dans cette tignasse blonde cendrée puis apporta le verre à ses lèvres, essayant de cacher sa figure rougie.
(HJ : Ah j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte, j'ai honte...) | |
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