Barcelone
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


body { background-attachement: fixed; background-repeat: no-repeat; background-position: top center;}
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Make a mockery of your fears [Trent]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Melody Jazz Ellington
De nationalité russe
Melody Jazz Ellington


Messages : 36
Date d'inscription : 17/06/2008

Feuille de personnage
Âge: 19 ans
Adresse : Boulevard Las Ramblas : Edificio Elviro, N4.
Relations:

Make a mockery of your fears [Trent] Empty
MessageSujet: Make a mockery of your fears [Trent]   Make a mockery of your fears [Trent] Icon_minitimeMar 17 Juin - 21:56

Vendredi, aux alentours de 16 heures.

Qu'on se le dise maintenant, Jazz s'était levée de très bonne humeur. Extrêmement de bonne humeur. Comprenez un peu, à peine fut-elle réveillée qu'une délicate musique lui arrivait jusqu'aux oreilles. Une chanson de Bob Dylan reconnut-elle sans une once d'hésitation. L'instrument typique de l'artiste, apprécié par Jazz elle-même et son actuel et unique colocataire, Tristen. Ce minuscule détail l'avait résolument mis de fort bonne humeur. Et qui dit bonne humeur chez Ellington signifie bonne journée à torturer les personnes qui croiseront sa route. La jeune russe avait une légère tendance à vouloir traumatiser tout et n'importe quoi. Quand elle faisait l'effort d'aller vers les autres, bien entendu. Et de leur parler. Mais ça, c'était plutôt assez rare chez Jazz. Par contre, les autres venaient sans qu'elle leur demande.

Le réveil n'avait pas encore retenti que Jazz était déjà dans la salle de bain, partagée avec son camarade de chambre, essayant de remettre en place cette terrible mèche rebelle brune. La jeune femme resta quelques minutes supplémentaires dans les pièces, choisissant le moyen miracle pour oser sortir sans sac à pommes de terre sur la tête : le lisseur. Elle tendit une main tremblante vers cet objet sacré mais ne l'attrapa pas premier coup. Elle resta quelques instants sans bouger, fermant les yeux afin de chasser cette impression de vertige.
Quelques minutes avant, à l'aide d'un verre d'eau, elle avait avalé incognito une pilule rose et une autre blanche. L'une était un coupe-faim et l'autre faisait figure de speed. Rien de bien étrange pour elle. Après tout, c'était à cause de ses parents, si ils n'avaient pas eu le mauvaise idée de l'envoyer sur le canapé d'un psy, elle n'en serait pas là. Par contre, si ils avaient vent de la vie auto-destructrice que menait leur fille, Jazz aurait le droit a un séjour dans un centre de désintox. Rien de bien satisfaisant. L'étudiante fronça les sourcils à cette idée et parvint finalement à remettre en place sa chevelure, gardant sa bonne humeur, presque en extase devant son reflet, en constatant que les mèches rebelles habituelles étaient ENFIN entrées dans les rangs.

Quoi qu'il en soit, elle avait prit le chemin de l'université, un café à la main. L'histoire de l'art, c'était ce qui la passionnait depuis sa plus tendre enfance. L'Université de Barcelone était différente de celle du Michigan mais n'en était pas moins ravissante. Adieu tous les grands et immenses bâtiments à l'américaine. Jazz traversa le hall tête baissée, ne voulant pas se faire remarquer. Ne voulant surtout pas qu'on lui parle. Même si les lieux étaient déserts. En effet, même si elle venait de se lever -pure vie de débauche, que voulez-vous-, il était plus de dix sept heures et rares étaient les étudiants qui avaient cours le vendredi après-midi.

La jeune femme parcourut le chemin qui la séparait de l'amphithéâtre dans lequel elle était sensée avoir cours. Oui, oui, sensée avoir cours. Elle ne tarda pas à entrer dans l'immense pièce, vide. La surprise la gagna soudain. S'était-elle trompée de jour ? D'heure ? Quoi qu'il en soit, l'amphi était désert.
D'un geste brusque, l'américaine jeta son sac dans un des fauteils et s'effondra dans un autre. Notre jeune innocente avait les yeux rivés au plafond, profitant du calme de la salle, décidée à attendre quelques instants. Peut-être qu'elle était venue trop tôt.

Elle se cala de manière confortable contre le dossier de son siège, les deux pieds sur celui de devant tandis qu'elle fouillait la pièce du regard, à la recherche d'un détail qui pourrait lui confirmer ses doutes. Que nenni. A croire que sa bonne humeur s'éteignait peu à peu.

Melody Jazz Ellington soupira, contrariée, installée en haut d'un gigantesque amphithéâtre désespérément vide, elle commençait à se dire que la vie à Barcelone n'était pas aussi amusante qu'on le pensait.
Revenir en haut Aller en bas
Trent Dickers
Super Administratreur 8)
Trent Dickers


Messages : 451
Date d'inscription : 31/03/2008
Age : 32

Feuille de personnage
Âge: 21 ans
Adresse : Quartier Sarria-Sant Gervasi ; Place Del Sol ; E14 ; 2B
Relations:

Make a mockery of your fears [Trent] Empty
MessageSujet: Re: Make a mockery of your fears [Trent]   Make a mockery of your fears [Trent] Icon_minitimeMar 17 Juin - 23:38

Trent, pour sa part, n’avait que râler du soir au matin. La venue d’un colocataire dans son antre n’avait pas aidé. Bien que Dimitri soit un ami à lui, ou du moins une bonne connaissance, quelqu’un avec qui il aimait passer son temps libre, le voir vivre chez lui n’était pas aux yeux de Trent la meilleure des idées. Trent ne jurait que par la solitude. Se retrouver seul avec soi-même, réfléchir, parler à sa télé, se gratter les couilles et se balader à poil, étaient notamment de bons exemples de choses qu’il ne pourrait désormais plus faire. L’appart était petit, sombre, étroit, mais il comportait l’avantage d’avoir un balcon, et Trent aimait y fumer tranquillement tout en regardant en dessous de lui, sous les 14 étages qui le séparaient du trottoir. Il aimait cracher à la figure des passants également, mais jamais il ne l’avouerait à personne – son image de mec cool et mature en prendrait un sacré coup.

Le mois dernier, il avait regardé l’état de son compte, et avait dû se rendre à l’évidence, il était fauché de chez fauché, et tous ses efforts n’avaient pu porter leurs fruits. Il avait eu beau arrêter d’acheter des trucs inutiles et se nourrir aux Leader Price du coin, ses finances n’étaient pas exemplaires et il avait dû se rendre à l’évidence : il lui fallait un colocataire pour partager le loyer en deux. Justement, Dimitri avait besoin d’un logement. Tant mieux en un sens que ça soit lui et pas le dernier abrutit croisé au hasard des petites annonces, mais Trent était d’humeur morose depuis qu’il avait emménagé. Ca n’était pas contre lui, c’était contre le monde en général, et l’argent. L’argent était maintenant son ennemi juré.

Bougon et un peu – comme toujours – désaxé par rapport au monde réel, celui qui vivait à cent à l’heure dans la rue juste à côté de lui et qu’il pouvait observer arpenter les trottoirs et crier dans leur téléphone portable « mais je t’avais dit de racheter les actions Monophitéa et non pas Lactel, on va se ruiner sur ce coup, je te laisse l’expliquer au boss, j’ai une réunion. Je te jure qu’au moindre faux pas t’es viré, ducon ! », Trent ne savait plus quel cours il avait, dans quel amphi il était, ce qu’il était sensé faire de son aprem. Après tout il en s’en foutait, lui voulait bien rester à dormir, mais il s’était obligé à assister à tous les cours au moins le premier mois, histoire de montrer sa bonne volonté. Et puis après il pourrait recommencer ses petites incartades, ses « oublié de mettre le réveil », « ah, on avait cours ? » et toutes ces petites excuses dont il avait coutume. De toute façon, du moment qu’il se présentait aux exams, ils ne pouvaient rien lui dire, excepté peut-être trois quatre cours obligatoires de temps en temps.

Il était donc seize heures quand il émergea difficilement d’un sommeil lourd et bondé de rêves tous plus étranges et effrayants les uns des autres. Le genre de sommeil qui vous fatigue plus qu’il ne vous repose. Il avait repoussé sa couette, tapé sur son réveil, ouvert ses volets et fumé une cigarette à la fenêtre, se disant que c’était là une après midi de merde qui débutait. Oui, depuis le début de la semaine, Trent était d’un pessimisme à toute épreuve. Il s’était habillé à la va vite, avait enfilé un jean, une chemise blanche qu’il avait ensuite tachée avec son café en poussant un juron, et qu’il n’avait pas eu le temps de changer, à la bourre. Il avait presque jeté sa tasse dans l’évier, et fut étonnée qu’elle ne se casse pas.

L’ascenseur avait encore mit 5 bonnes minutes à arriver, et Trent, n’ayant pas le temps d’attendre, s’était tapé les quatorze étages en courant dans les escaliers. Il avait percuté une fille, lui avait fait le grand jeu, les sourires charmeurs, les « excusez moi mademoiselle, rien de cassé ? » et tout ce qui allait avec, et était partit un peu revigoré. Une fois dans la rue, il s’était engouffré dans le métro sans ticket et avait eu bien de la chance de ne pas se faire contrôler. Peut-être cet après midi ne serait pas aussi déprimant qu’il le pensait, finalement.

A la fac, il ne savait plus où il avait cours. Il ne trouvait personne qu’il connaissait et qui faisaient les mêmes études que lui et c’est ainsi qu’il était entré dans un amphi, pensant à tout hasard qu’il s’agissait de celui là. La porte avait fait un bruit assez désagréable quand il l’avait poussée, et Trent avait constaté avec étonnement qu’il n’y avait qu’une jeune fille dedans.

« Excuse moi, ça a pas commencé ou alors c’est finit et tu restes là pour … Pour … Enfin, … ? »

Il avait renoncé à terminer sa phrase et fixait la fille en attendant une réponse, impatiemment. Il n’était même plus sûr que son cours avait bien lieu à cette heure là maintenant qu’il y pensait, et plus vite répondrait la fille, mieux ce serait. Il pourrait ainsi regagner sa vraie salle rapidement, même si il n’avait aucune idée de l’endroit où elle se trouvait.


Dernière édition par Trent Dickers le Mar 24 Juin - 1:05, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://barcelone.1fr1.net
Melody Jazz Ellington
De nationalité russe
Melody Jazz Ellington


Messages : 36
Date d'inscription : 17/06/2008

Feuille de personnage
Âge: 19 ans
Adresse : Boulevard Las Ramblas : Edificio Elviro, N4.
Relations:

Make a mockery of your fears [Trent] Empty
MessageSujet: Re: Make a mockery of your fears [Trent]   Make a mockery of your fears [Trent] Icon_minitimeMer 18 Juin - 15:07

Désespérément seule dans cette amphithéâtre, Jazz refaisait le monde à sa manière. Décidée à devenir reine de l'univers, à ses yeux il était primordial de redéfinir la règle du temps qui passe. Le regard scotché à l'unique horloge accrochée juste au dessus de l'immense tableau noir, elle voyait les secondes défiler avec une extrême lenteur. Sentant sa nuque prise de raideur, la jeune femme pencha sa tête à droite, puis à gauche avant d'opérer un tour complet.

« C'est la lose » murmura-t-elle, dans son jardon habituel. Difficile de savoir de quoi elle parlait. Des ses étirements peut-être. Ou bien de son cours raté. Ou de sa vie à Barcelone. Ou peut-être de l'état de ses chaussures. Elle tendit une main vers une de ses converses, tentant de rentrer le lacet à l'intérieur. Inutile de laisser une occasion de se vautrer par terre, c'était toujours humiliant et Jazz avait une haute estime d'elle-même. Puis, sans laisser le fil de sa pensée continuer dans son élan, l'horloge au dessus du tableau reprit sa place initiale dans son esprit. Une seconde.. Deux secondes.. L'aiguille semblait se traîner, refusant d'avancer, problème mécanique peut-être. Dans un éclair de lucidité, la jeune russe approcha son poignet vers son visage, essayant de deviner l'heure. Non, la même. Ses yeux continuèrent à scruter tour à tour la montre, puis l'horloge.

« C'était donc ça... » déclara Jazz, plus pour elle-même que pour le fantôme de l'amphithéâtre. En effet, elle s'adonnait souvent au plaisir de parler toute seule, partant du principe que personne ne pourrait la contredire. « Plus on regarde la pendule, moins le temps passe vite. » fit-elle, toujours songeuse, alors qu'elle s'amusait à dessiner des cercles imaginaires, à l'aide de son index. Elle était bien décidée à consacrer les dix minutes suivantes à la recherche d'une explication rationnelle. Elle glissa une de ses mains dans une de ses poches arrières de son jean, un modèle qu'on pourrait considéré comme over vintage si il n'avait pas appartenu à sa sœur quelques années auparavant, et en sortit un petit objet noir rectangulaire. Un minuscule carnet de notes, à la couverture cornée et recornée, dans lequel elle aimait écrire tout et surtout n'importe quoi. Numéros de téléphone, quelques adresses de magasins de fripes ou de vinyles écrites dans un empressement certain, quelques commentaires sur les derniers films vus ou les derniers albums entendus ou tout simplement ce qui lui traversait l'esprit.

« La regarder ne ferait que déloger votre esprit de sa cachette et lui infli.. » dit Jazz à voix basse tout en mettant sur papier ses dernières paroles. Elle jeta un coup d'œil vers l'unique porte donnant sur l'amphithéâtre, presque sûre d'avoir entendu des bruits de pas. « ...ger une torture de chaque seconde. » ajouta-t-elle après avoir mordillé son stylo. C'est la méthode de base pour tuer le temps pensa-t-elle, prête à le marquer. Alors que la pointe de son stylo allait toucher le papier, un humanoïde peu discret fit irruption dans la salle. Jazz l'observa quelques instants, le temps que le jeune homme réalise qu'il était quasiment seul, un gringalet à la silhouette très années 90, assez grunge à en juger par ses vêtements. Mais qu'importe, Jazz n'était du genre à classer les êtres humains par catégorie de fringues, trouvant cela ridicule.

« Excuse moi, ça a pas commencé ou alors c’est finit et tu restes là pour … Pour … Enfin … ? »

Qui était le plus paumé des deux ? Très bonne question. Jazz eut un sourire forcée avant de reposer son regard sur la pendule, toujours accrochée au mur. D'un geste lent, elle se leva de son siège, obstinée à regarder dans la même direction.

« Mmh... » fit-elle en haussant les épaules, cherchant une réponse adéquate. « J'aime tellement l'Université de Barcelone que j'ai décidé d'y passer mes nuits... » ajouta-t-elle, d'une voix traînante et neutre. Dit de cette manière, il était même difficile de déceler une trace de sarcasme. Et pourtant, dieu sait qu'elle était sarcastique.
Revenir en haut Aller en bas
Trent Dickers
Super Administratreur 8)
Trent Dickers


Messages : 451
Date d'inscription : 31/03/2008
Age : 32

Feuille de personnage
Âge: 21 ans
Adresse : Quartier Sarria-Sant Gervasi ; Place Del Sol ; E14 ; 2B
Relations:

Make a mockery of your fears [Trent] Empty
MessageSujet: Re: Make a mockery of your fears [Trent]   Make a mockery of your fears [Trent] Icon_minitimeMar 24 Juin - 3:19

Il était vrai que la question de Trent était idiote. Dans son empressement, il n'avait pas réfléchit à ses paroles et avait demandé n'importe quoi. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire dans cet amphi si le cours était terminé ? Cependant, ça n'était pas une raison suffisante pour lui parler sur ce ton et Trent haussa les épaules d'un air désintéressé. Il n'avait pas l'intention de répondre quoique ce soit à cette fille, après tout il n'était pas venu pour ça. Il monta un peu en hauteur dans l'amphi et s'installa dans un coin. Il n'avait pas réellement envie de lui parler, mais elle était la seule autre personne ici - si l'on excluait l'araignée que Trent pouvait apercevoir de sa place - et il fallait qu'il ait les renseignements dont il avait besoin. Il s'efforça donc de prendre une voix polie et demanda

« Ouais… Excuse moi de te déranger hein, mais j'ai comme un doute qui persiste. T'attends quoi comme cours exactement ? Parce que je suis venu là au hasard et ça m'étonnerais pas que je me sois trompé. »

Il regarda autour de lui, la salle était vide à l'exception des sièges et des tables disposées en hauteur, comme dans un théâtre. Il n'y avait strictement aucun indice qui puisse expliquer à Trent que oui, il s'était trompé de salle, et que non, cette fille n'était pas en cours avec lui. Il ne pouvait pas non plus se douter qu'elle était complètement tarée et qu'elle l'enfermerait sans doute dans l'amphi. Pour l'instant, il était loin de tout ça et jeta un oeil à sa montre. Il crut utile de se justifier

« Nan mais parce que ça fait déjà pas mal de fois que je loupe les cours et j'ai prit du retard, j'ai pas envie de rater mes partielles, déjà que j'ai dû refaire une première année … »

Après encore un coup d'oeil autour de lui, il se rendit compte qu'il était misérablement en train de déballer sa vie à cette inconnue désagréable.

« Non rien. »

Le peu de café qu'il avait ingurgité à son réveil ne lui avait pas suffit. Aux réveils difficiles comme ça, il en fallait une double dose, et, à la bourre comme il était, il n'avait pas pu boire assez de caféine. C'était fort dommage, surtout pour la demoiselle en face de lui car, bien qu'il ne soit pas d'une nature très bavarde, il avait tendance à l'être assez en était de fatigue avancée. Quand d'autres étaient désagréables et ronchons, lui était plutôt d'une nature assez extravertie et parlait beaucoup plus qu'à l'ordinaire. Lui qui avait l'habitude de tout garder pour lui. Chacun ses moments de faiblesse… Il jeta un coup d'œil à l'araignée qui tissait tranquillement sa toile et décida qu'elle s'appellerait Cécile. C'était un bon nom pour une araignée, le nom le plus approprié en fait. Toutes les araignées devraient s'appeler Cécile et il décida à cet instant d'en prendre note sur son petit cahier. Ca n'était pas un cahier comme certains, il n'y notait pas tout ce qui se passait, tout ce qu'il pensait, seulement quelques trucs qu'il jugeait important sur le moment. Il écrivit d'une écriture de gaucher « Toutes les araignées s'appellent Cécile. » A côté de cette phrase bien insolite s'en trouvaient d'autres du même genre : « Un jour je catapulterais César au rang du coton, et les papiers seront bien futiles alors. » Sur le moment, il les trouvait pertinentes puis il en oubliait la signification, et il se contentait de les relire parfois en se disant « Putain, ce que je peux être cinglé parfois … »

Il reporta alors son attention sur la jeune femme et attendit sa réponse avec impatience. Après tout, il était censé être pressé et il n'avait pas tant que ça de temps à perdre avec ses délibérations sur le prénom des araignées et les normes qui devraient être imposées à ce sujet. Il verrait ça en temps et en heure, bien qu'il doute sincèrement avoir jamais l'occasion d'y repenser.
Revenir en haut Aller en bas
https://barcelone.1fr1.net
Melody Jazz Ellington
De nationalité russe
Melody Jazz Ellington


Messages : 36
Date d'inscription : 17/06/2008

Feuille de personnage
Âge: 19 ans
Adresse : Boulevard Las Ramblas : Edificio Elviro, N4.
Relations:

Make a mockery of your fears [Trent] Empty
MessageSujet: Re: Make a mockery of your fears [Trent]   Make a mockery of your fears [Trent] Icon_minitimeDim 29 Juin - 18:36

Plissant les yeux, Jazz ne se priva pas pour scruter l'inconnu parti s'installer un peu plus loin, après une haussement d'épaules. Il semblait se contenir, certainement en train de penser que la jeune femme était une idiote ingrate essayant d'attirer l'attention sur elle. Tout l'opposé de la russe. Elle s'en tapait éperdument. Au contraire, il lui bouffait presque son espace vital.

Après quelques minutes, Jazz ne s'était toujours pas rassise, préférant vagabonder dans l'amphithéâtre l'air de rien. Même quand elle n'avait rien à faire, la jeune femme avait un don pour faire croire qu'elle faisait quelque chose d'ultra passionnant.

En revanche, son futur compagnon d'infortune semblait s'ennuyer. Quitte à lui adresser de nouveau la parole. Il avait l'air de tenir particulièrement à ses cours. Un drôle de sourire vint éclairer le visage de Jazz. Elle ne lui répondit pas dans un premier temps, essayant d'installer un silence pesant entre eux. Elle se contenta de suivre son regard, qui enveloppa l'amphithéâtre, toujours aussi vide.

Il brisa de nouveau le silence. A croire qu'il était fan des logorrhées, il avait sans doute besoin de parler pour combler le vide, d'une manière continue. Encore une fois, Jazz ne se pressa pas pour répondre, occupée à triturer les craies, posées dans la gouttière du tableau. D'un geste lent, elle en saisit une avec ses deux doigts et s'apprêta à écrire sur la surface noire. Le « Non rien » du jeune homme la coupa dans son élan. Elle reposa ce qu'elle avait dans les mains, avant de se retourner dans sa direction.

Il avait la tête penchée sur ce qui semblait être un cahier ou un tas de feuilles, concentré sur ce qu'il dessinait. La russe l'observa longtemps, alors qu'elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait faire dans la soirée. Ses pensées furent interrompues quand elle sentit le regard de l'étudiant se posait sur elle. Elle haussa les épaules.

« Ne crois pas que ça m'enchante de t'entendre pleurnicher sur ton statut d'élève effrayé par le zéro pointé.. »

C'est vrai, vallait mieux mettre les choses au clair. La franchise était un des grands principes de Jazz, quitte à se mettre tout le monde à dos.

« ..Mais pour ta gouverne, je doute fort qu'il y est un cours. Histoire de l'art logiquement, mais aucun élève en vue. »


Un sourire amusé était apparu sur ses lèvres, apercevant que le système mécanique de la porte de l'amphithéâtre ne permettait qu'une ouverture de l'extérieur. Toujours aussi lentemment, sans se presser et sans aucun geste qui aurait pu la trahir, Jazz monta les marches et s'arrêta nette devant l'entrée/sortie de la salle de cours.

Elle tendit la main vers la barre qui faisait officie de poignée et la tira vers elle, tournant le dos au jeune homme, toujours assis dans la salle.

« ..Heureusement, tu vas avoir le temps de réfléchir à présent.. »

Déclara-t-elle sur le même ton que si elle disait "Je vais aller me chercher un café".

[Désolée, médiocre, pas d'inspiration -____-]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Make a mockery of your fears [Trent] Empty
MessageSujet: Re: Make a mockery of your fears [Trent]   Make a mockery of your fears [Trent] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Make a mockery of your fears [Trent]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Trent Dickers (ADMIN)
» Absence d'Irina et Trent

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Barcelone :: Quartier Sarria-Sant Gervasi :: Santa Caterina de Siena :: Université de Barcelone-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser