Aden nage dans la routine, une routine incessante depuis qu'il est en Espagne, à Barcelone. On le lui a souvent dis, qu'il auras souvent des occasions de regretter faits et gestes, mais il ne regrette en aucun cas l'Australie, même s'il lui arrive de voir ses fameux soirs, au fond de son verre, les gens, sincères, à qui il tennait, là bas à Sidney. Il s'est promis qu'il ne tombera que pour se relever juste après, et que son regard envers ce monde, ne seras que prétencieux. Il y'as bien l'habitude, de se foutre de tout, les gens qui stressent pour un rien le font bien rigoler. Encors une putain de matinée, avec cette putain de migraine, il fallait bien s'y attendre après cette soirée, plus que bien arrosée, il pouvait pas s'attendre à mieux.
C'était psycologique, Barcelone ne vit que le soir, et pour y'habiter, il fallait s'y habituer évidemment. Aden n'as pas peur des lendemains, il sait qu'en étant en Espagne, il aura une vie, une vie dejà tracé sur une base qui se répète jour après jour, avec des gens, des visages qu'il croise et recroiseras le lendemain. Son reveil ne débuta pas à son saut du lit, loin de là, c'est seulement à son petit geste, pour tourner le robinet de la douche de sa salle de bain, et à l'écoulement de cette eau froide, que débutait sa journée. Aden sorti de la salle de bain avec une serviette blanche, le regard dispercé dans toute la maison, ses deux colocataires dormaient encors, il aimait bien leurs compagnie, et elles étaient sympa. Aden ne savait pas quoi faire, c'était un jour assez spécial, pas d'université, et pas de boulot, il n'allait pas se morfondre dans la maison pendant toutes la journée alors que le soleil brille, pour sortir seulement le soir ... Aden s'habilla alors, sans avoir la moindre idée, ou allait t'il sortir et avec qui ?! Il se contenta de jetter sa boite de cigarette dans l'une des poches de son jean taille basse, et de prendre ses lunettes de soleil qu'il metta sur sa tête.
A sa sortie de la maison, la Santa Catérina de Sienna était dejà empli de passants, et de voitures. Aden sursauta quand son regard rencontra une jeune femme, le genre punk ou gothique qu'il ne saura certainement pas définir, le genre de truc qu'il deteste, il essaya de deviner sa vie, parents divorcés ?! Orpheline ?! C'était souvent ça. Aden devina que cette jeune femme d'environ la vingtaine avaient dans ses yeux beaucoup de feux éteints. Et qu'on pouvait la voir sourir quelques fois mais rarement. Aden préféra accelerer le pas, et s'éloigner de cette source de déprime.
Aden arriva à l'éspace de dix minutes de marche au boulvard Les Ramblas, il s'arretta devant les vitres et la grande porte du Restaurant à la Francesa. Aden n'avait rien à faire, pour cette journée qui s'annonçait pas chargé, il se contenta de rentrer, et de s'installer dans une table à deux, pour basculer de sa tête et de lacher un grand soupir.